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Les puissants tweeters de B&W sont réputés pour l’étendue de leur bande passante. Aujourd’hui, nous repoussons leurs limites en adoptant de nouveaux dômes en diamant pur.
Grâce aux processus industriels les plus récents, le diamant peut être synthétisé de manière fiable, en quantité suffisante et dans une très grande variété de formes. C'est un matériau miraculeux, résistant aux attaques chimiques, perméable à l’ultra-violet et à l’infrarouge, conducteur exceptionnel de la chaleur et un excellent isolant électrique ; ses applications se développent rapidement. Mais ses propriétés les plus généralement exploitées - et que B&W emploie de façon "brillante" - sont sa remarquable force et sa rigidité. On produit du diamant artificiel depuis 1950 en soumettant du graphite, une autre forme moins dense du carbone, à des chaleurs et des pressions extrêmes ; en d'autres termes, en simulant sa production naturelle à l'intérieur d'un volcan. Mais ces conditions limitent la taille et la forme des composants qu'il est possible de produire. La dépose par vaporisation chimique (CVD) est une technique relativement nouvelle qui permet au diamant d'être produit dans des formes complexes - telles que des dômes de tweeters. La fabrication d'un dôme de tweeter en diamant ressemble à la fabrication des balles de papier mâché mais les températures mises en jeu et le prix sont incomparablement plus élevés. Le matériau est préparé, appliqué à un moule et mis en place. Dans le processus de la CVD, un mélange de gaz est chauffé à 1200ºC pour produire des atomes de carbone sous forme de plasma. Ceux-ci sont alors pompés par un substrat qui sert de moule au produit final. Quand le substrat est enlevé, il reste une couche indépendante et ultra-dure de diamant ayant la forme désirée. Pratiquement impossible à rayer, le diamant peut couper la pierre, usiner le métal et rectifier le verre. Les lames chirurgicales en diamant, beaucoup plus tranchantes que les lames en acier, permettent de réduire la durée des opérations et accélère le soin des blessures. Les fils électriques les plus fins sont tournés en utilisant des matrices tracées au diamant. Des puits de pétrole et de gaz sont forés avec des trépans à diamants.
Mais pourquoi utiliser du diamant pour réaliser des dômes de tweeters ? Cela peut paraître extravagant mais cette évolution entre simplement dans la logique de recherche de perfection de B&W. Et dans cette quête, un élément essentiel est la conception d’un haut-parleur n’ajoutant ni ne retranchant aucune information, pour rester totalement conforme au signal d’origine. Dans un tweeter, ceci impose de réaliser le dôme le plus rigide possible, fonctionnant comme un piston parfait jusqu’aux limites extrêmes de la bande passante que l’on s’est fixée. Et pour y parvenir, le mieux reste incontestablement l’emploi du matériau présentant le meilleur rapport rigidité/densité - ce qui nous amène directement au diamant. Au cours des années, B&W a optimalisé la conception de son dôme en aluminium et repoussé sa fréquence de coupure maximale aussi haut et loin que possible, afin fournir un signal d’une très grande pureté. Mais le matériau qui permet d’approcher du tweeter idéal n’est rien d’autre que le diamant. Il possède la rigidité infinie et la masse quasi nulle qui n’existent que dans la tête des chercheurs, les ordinateurs et lui seul. En travaillant avec le premier producteur de diamant industriel du monde, nous avons créé le dôme de tweeter le plus évolué de la planète et obtenu la douceur de reproduction de l’aigu que seule la réalité peut atteindre et que vous n’avez jamais entendue auparavant avec un tweeter.
Ces graphiques simulent les performances d’un dôme en aluminium (à gauche) et d’un dôme en diamant (à droite). La simulation permet d’isoler les propriétés du matériau constituant le dôme de toutes les autres variables pouvant affecter la réponse. Dans chacun de ces deux graphiques, la zone ombrée montre les performances théoriques d’un dôme idéal doté d’une rigidité infinie et d’une densité nulle. Le dôme en diamant est conforme à l’idéal jusqu’à 20 kHz et c’est également lui qui en reste le plus proche au-delà. (NB : le trou visible à 70kHz dans la réponse théorique “parfaite” est du à la rotation de phase qui se manifeste lorsque la hauteur du dôme est égale à la demi longueur d’onde. Il s’agit d’un phénomène naturel inévitable).
De tous les types de haut-parleurs, le tweeter est le plus difficile à construire – ses pièces sont plus fragiles et les tolérances y sont plus fines. Ajoutez à cela le fait que les limites de ses performances ayant été poussées encore beaucoup plus loin qu’auparavant, les pièces sont donc devenues encore plus performantes et évoluées et leur assemblage est encore plus précis et contrôlé de façon toujours plus soignée. Pour nos tweeters en diamant, nous avons créé une toute nouvelle ligne de fabrication. Elle utilise la technologie de distribution de la colle la plus moderne qui soit pour être certain que le plus fin des joints sera appliqué à la perfection, sans ajout de masse supplémentaire et tout en garantissant que ce joint sera parfait et fiable. Les gabarits d’assemblage assurent l’alignement précis de toutes les pièces : suspension sur le dôme, dôme sur la bobine mobile, bobine mobile dans l’entrefer de l’aimant. L’extrême précision des assemblages garantit l’obtention et la préservation de toutes les qualités promises par le diamant.
Derrière la grille. Créer le tweeter le plus évolué du monde ne se limite pas à la conception des dômes . Les tweeters des séries 800 tirent également bénéfice d'une foule d'autres dispositifs qui assurent que ces dômes fonctionneront toujours de façon optimale.
Empêcher la transmission des vibrations mécaniques du coffret des basses vers le tweeter mène à une qualité de reproduction des hautes fréquences beaucoup plus propre et plus douce. Pour les enceintes de la série 800, nous avons adopté un nouveau gel synthétique qui amortit le tweeter comme personne n’y était parvenu auparavant. Nous sommes même allés plus loin en isolant le tweeter du tube et du support arrière, ramenant les interférences externes pratiquement à zéro. Quand l’enceinte DM70 est apparue en 1970, B&W a fait sensation dans les cercles de l’audio et de la technologie car, c’était la première fois que l’on explorait les avantages de la séparation des haut-parleurs d’aigu et de médium du coffret principal. En la considérant davantage sous sa fonction d’enceinte haute fidélité que sous son aspect de meuble de style pop art, on découvre un haut-parleur de grave de 300 mm chargé par un coffret dont la face est galbée. Un module de onze cellules électrostatiques, reproduisant le médium et l’aigu, est installé dans un coffret indépendant mieux adapté à la reproduction d’un son propre et intact. Le " Design Council " a récompensé la DM70 pour son approche technologique approfondie. Le magazine allemand Funk Technik l'a appelée : " ... une pièce maîtresse dans le domaine de l'électro-acoustique moderne et une étape importante du développement pour la prochaine décennie... ". Son succès a validé la politique de recherche et d’innovation de B&W, conduisant à la création de la maintenant mondialement célèbre Université du Son. Le tweeter à charge tubulaire qui couronne les enceintes de la série Nautilus 800 était un développement issu de la technologie initiée par le révolutionnaire Nautilus™ de B&W. Le concept n'a pas vraiment changé mais nous avons apporté un certain nombre d’améliorations importantes. En premier lieu, il y a l’emploi de notre dôme ultime en diamant synthétique sur plusieurs modèles de la série 800. Ce dôme s’approche du tweeter idéal comme aucun autre modèle ne le fit auparavant, autant dans la bande audible que dans l’ultrason. En second lieu et pour tous nos tweeters, en métal comme en diamant, nous avons optimisé la conception structurelle de l'assemblage en recouvrant les pièces polaires par de l’argent. Ceci conduit à abaisser la distorsion et à étendre la réponse ultrasonique de nos deux types de tweeters. Pour terminer, l’emploi d’une nouvelle formule d’anneau de suspension a aidé à réduire les ultimes traces de vibrations et à lisser la limite basse de la réponse, une zone très sensible et audible, celle du passage de relais entre le médium et l’aigu. Et si vous vous demandez pourquoi la charge de notre tweeter est tubulaire, il suffit simplement de passer à la page suivante pour connaître la réponse.
