Audio On Line - H-Fi de Prestige (JM Reynaud Atoll Electronique B&W Elipson)

Enceintes JM Reynaud Offrande

 

Date de sortie : 1994

Ce modèle n'est plus commercialisé. Il a été remplacé par Jean-Marie Reynaud Offrande Signature.

Cette fiche technique provient du site officiel Jean-Marie Reynaud et les photos ont été prises chez Martin Image et Son à Caen, avec leur amicale autorisation.

Il est à noter qu'Offrande a subi de multiples améliorations au cours de sa prestigieuse carrière. Cette fiche ne reprends pas chacune d'entre elles.

Prix indicatif : 4040 €

Type : bibliothèque
3 voies 2 haut-parleurs

Présentation

Ce système hors normes, conçu sans aucun compromis, est un véritable exercice de style et l'aboutissement d'une carrière menée avec passion depuis bientôt 30 ans. Malgré des dimensions très réduites, ses capacités en matière d'extrême grave, de réponse transitoire, de dynamique et son extrême respect du phrasé musical lui permettent de rivaliser dans l'absolu avec des enceintes acoustiques beaucoup plus encombrantes et dont la mise en oeuvre est très souvent difficile et délicate dans un environnement acoustique habituel.

WOOFER

D'un diamètre de 170mm et architecturé autour d'un saladier massif en Zamac, il utilise une membrane "HDA" qui présente des qualités de légèreté, de raideur et d'amortissement interne qu'aucun autre matériau ne possède actuellement. Il impose pour en tirer toute la quintessence, une charge acoustique très sophistiquée en raison de son extrême sensibilité aux signaux réfléchis sur lui, en particulier à l'intérieur de l'enceinte.

Son cône est constitué de fibres de carbone et de kevlar idéalement orientées afin d'obtenir une raideur maximale et un parfait amortissement interne. Ces fibres sont liées entre elles par un gel polymère acrylique particulièrement stable sur une très large plage de température d'utilisation. Les deux bobines mobiles concentriques qui l'entraînent sont en cuivre pur, désoxygéné (LCOFC ), plat, bobiné sur chant afin d'optimiser le remplissage de l'entrefer du moteur et sur un support en kapton renforcé de fibres de verre.

Son moteur à double aimant utilise une plaque arrière d'une seule pièce, forgée à froid, qui permet un parfait alignement des cristaux de son alliage, un flux magnétique à faible pertes et un excellent rendement.

En outre le traitement des pièces polaires par dépôt de zinc permet l'évacuation des calories des bobines mobiles par conduction, ce qui améliore sensiblement la tenue en puissance.

Son système de double suspension permet un parfait guidage de l'équipage mobile sans effets de basculement et une augmentation très importante de sa tenue mécanique.

Il a été étudié pour que sa compliance et son coefficient d'amortissement présentent une parfaite cohérence, ce qui contribue idéalement à l'optimisation des paramètres acoustiques du haut-parleur.

Le poids total de chaque équipage mobile est optimisé par la méthode de la "balance" et une bague d'étain additionnelle vient coiffer le haut du support de la bobine mobile.

Une ogive centrale antitourbillonnaire, usinée au tour numérique et au profil optimisé élimine les ondes stationnaires générées par le fond du cône et améliore sensiblement les caractéristiques de directivité de ce transducteur hors du commun.

Elle est fixée au noyau du moteur magnétique par l'intermédiaire d'un joint polymère souple qui évite toute transmission d'énergie mécanique entre elle et les pièces polaires.

Enfin le spider de centrage plat sur un support aéré évite toute contrainte mécanique par effet de compression d'air.

Woofer Jean-Marie Reynaud Offrande

TWEETER

C'est un cône très ouvert dont le concept technique est très avancé. Il n'utilise pas de dispositif de centrage mécanique pour sa bobine mobile elle même bobinée sans support directement sur le mandrin du cône, ce qui permet un parfait transfert de l'impulsion électrique vers la partie émissive. Son diaphragme polymère extrêmement léger reçoit un traitement de surface qui homogénéise sa structure moléculaire (aucune "couleur" du matériau lors de l'écoute).

Une petite ogive centrale optimise ses caractéristiques de directivité. Elle est fixée au noyau magnétique grâce à une bague amortissant qui évite toute forme de résonance. Une pièce de phase en étoile réduit fortement la directivité jusqu'à 40°.

Ses caractéristiques d'énergie et d'accélération sont exceptionnelles et sa douceur de restitution particulièrement remarquable.

Le double aimant et son entrefer ferrofluidé assurent enfin une remarquable tenue en puissance et de très faibles taux de distorsion.

FILTRE

Système à trois voies, il n'utilise que des selfs à air en cuivre pur (99%) bobinées à la main et des condensateurs polypropylène à armature en étain à faible tolérances.
La première bobine mobile du woofer est filtrée à 6 dB / octave.
La seconde bobine mobile du woofer à 12 dB / octave
Enfin le câblage est entièrement réalisé en fil argent/cuivre désoxygéné sous gainage "kapton".
Fréquences de coupure : 600 et 3800 Hz.

ENCEINTE ACOUSTIQUE

Tous les éléments sont usinés dans du latté de hêtre massif de 28 mm d'épaisseur. Chaque assemblage est collé sous presse afin de garantir une inertie optimale et une très grande cohérence à la structure.

Galerie photo

JM Reynaud OffrandeJMR Offrande

JMR Offrande

JMR_offrande

Extrait du banc d'essai paru dans le magazine SON VIDEO MAGAZINE de mars/avril 2003

Mention "Référence" du magazine

OFFRANDE + SUBWOOFER FURIOSO

ECOUTE

Résumons nous : c'est magnifique. Je vais être définitivement hors de toute objectivité dans le compte rendu de mes impressions. J'avais, lors de ma première écoute, émis quelques réserves sur la gestion des graves, elles n'ont plus lieu d'être pour deux raisons. Et d'une, le changement de membrane du boomer médium améliore nettement le rendu des basses fréquences et de deux, l'adjonction du caisson Furioso lève toute réserve sur la tenue et l'intensité de celles-ci. Autres qualités déjà notées (transparence, non directivité, réalisme, restitution des voix, des instruments acoustiques etc.) on ajoutera un corps et une densité dans le bas du spectre apportés par le Furioso proprement superbe. L'écoute du Bolero de Ravel fut un grand moment de plaisir, j'entendais un orchestre et une interprétation, je n'écoutais plus des enceintes. Comme je l'écrivais précédemment, Jean Marie Reynaud a fabriqué ces enceintes pour restituer du mieux possible les styles musicaux vers lesquels penchent son coeur et ses oreilles (musique dite classique et plus généralement acoustique), il n'a pas prétendu à l'universalité. Dans le genre et sous un tel format, je crois difficile de faire mieux, l'apport du caisson comblant les incontournables carences inhérentes au volume des enceintes........

Extrait du banc d'essai paru dans le magazine SON VIDEO MAGAZINE juillet / août 2002

Voici un matériel qui, c'est le moins que l'on puisse dire, ne nous est pas arrivé sans une carte de visite s'apparentant plus au catalogue des armes et cycles qu'aux œuvres complètes des participants à Loft Story. Le nombre d'articles dithyrambiques pondus sur cette enceinte depuis sa mise sur le marché en 1994 frise le non compulsable et l'élogieuse toge qui la drape pousse à la respectueuse circonspection.

MESURES
Belle courbe régulièrement montante sur le bruit blanc (toutes les fréquences audibles à puissance égale) avec juste un léger repli à 1000 Hz. Les basses sont bien présentes dès 30 Hz, même si elles ne prennent de l'ampleur qu'à partir de 60. le bruit rose (toutes les fréquences audibles avec une pente descendante de 3 dB par octave vers l'aigu) confirme la réelle présence des graves, du moins dans les mesures.

ECOUTE
Deux choses sautent immédiatement aux tympans, la transparence et la quasi-absence de directivité. La scène est plus large que profonde et l'orchestre repousse les murs pour s'installer à l'aise dans votre petit nid. On peut se déplacer de droite à gauche sans altérer l'écoute et vous n'aurez pas besoin de faire une croix au marqueur sur le tapis d'orient afin de repérer l'unique emplacement tolérable pour une solution décente. Concernant la transparence, ces enceintes sont, c'est le moins que l'on puisse dire, extrêmement sensibles à la qualité du message fourni. Un changement de source ou d'amplificateur est immédiatement perceptible et peut modifier du tout au tout la coloration de la musique. Puisque les Offrandes ne veulent pas prendre parti se sera à vous de le faire. J'ai la très nette sensation que Monsieur Reynaud est un amoureux inconditionnel de la musique de chambre, des voix et productions y afférant. Résultat des courses, les voix, les quatuors à cordes et autres ensembles du même tonneau sont d'une vérité, d'une émotion que l'on rencontre rarement. Le médium est une vraie merveille, c'est là, je crois, le très gros point fort des Offrandes.

Extrait du banc d'essai paru dans le magazine HAUTE FIDELITE

label "haute fidélité référence"

ENCEINTES JM REYNAUD OFFRANDE " REFERENCE MUSICALE "

(...) L'Offrande est donc un produit à la cote d'amour en béton armé. Pourtant on ne nous ôtera pas de l'idée que de nombreux admirateurs de la belle, sont passé à côté faute de précautions préalables. L'Offrande n'est pas une enceinte difficile en elle-même, mais elle exige des soins particuliers pour exprimer son plein potentiel. Son placement n'est pas extrêmement critique et son appétit de puissance demeure tout à fait raisonnable (plus qu'une quantité de watts, elle apprécie des amplificateurs dotés d'une alimentation musclée).

Par contre elle est impitoyablement exigeante sur la qualité des sources, des câbles (elle adore le bi-câblage) et assujetti son propriétaire à l'utilisation de sa fameuse cinquième borne. Après tout si Jean Marie Reynaud s'est creusé la tête pendant des mois sur la mise au point de cette dernière, ce n'est pas uniquement pour faire joli. D'autant que la différence à l'écoute est sidérante. Enfin insistons sur le fait que cette enceinte est ex-trê-me-ment sensible au rodage.

Cela tombe bien son papa a inventé le Magic CD. En dessous de 250 heures de rodage classique ou d'une bonne trentaine d'heures de Magic CD bien musclées, elle n'est que l'ombre d'elle-même. Voilà un préambule un peu long, pour bien placer le débat. Et l'on peut facilement assurer qu'une fois toutes ces précautions prises, l'Offrande chante avec une grâce indiscutable. Bien sûr si la course aux décibels est votre préoccupation majeure, l'Offrande ne devrait pas vous intéresser outre mesure. Quoique associée au caisson de graves Furioso, elle nous ait grandement impressionnés sur ce terrain.

Toutefois, c'est avec des œuvres acoustiques que l'Offrande nous a totalement séduit, sur des messages à " haute émotion ajoutée ". Sur les superbes ensembles vocaux de Bach et Monteverdi ou sur les sublimes cessions électriques " in a silent way " de Miles Davis, l'Offrande se comporte avec une sorte de perfection. Les timbres atteignent un niveau de naturel et de transparence que l'on ne rencontre que très rarement. La musique coule avec une aisance sidérante, avec un sens du rythme divinement maîtrisé. La restitution est si fluide, si minérale qu'elle semble débarrassée de toute crispation électronique. L'aigu est d'une superbe variété, c'est l'extension logique d'un médium touché par la grâce Le filtrage de cette enceinte est si bien réalisé que la transition entre les différents registres est indécelable à l'écoute. L'homogénéité est parfaite, la cohérence omniprésente. L'Offrande est réellement sublime lorsqu'il s'agit de restituer la dimension dramatique d'une oeuvre enregistrée. La musique est libre, débarrassée de toute entrave. Elle n'est plus circonscrite au cadre de la pièce mais prend possession de l'espace qui lui est alloué. Les enceintes disparaissent en tant que diffuseurs sonores.

Certes il serait possible de développer pendant des heures les qualités de cette superbe enceinte, mais à l'heure du bilan, ce qu'il faut prendre en considération, c'est la pile de disques écoutés intégralement et sans la moindre fatigue auditive ou le plus infime soupçon d'ennui. C'est cela et absolument rien d'autre qui confirme les immenses qualités de ce produit réalisé implacablement, méthodiquement dans les règles de l'art et de la musique vivante.
 


Extrait du banc d'essai paru dans le magazine LISTNER AVRIL 2002

Robert Neill

Voici donc enfin ces célèbres et superbes enceintes compactes que je poursuis depuis près de deux ans, plus exactement depuis que Bruce Kennett nous a mis l'eau à la bouche avec son article sur la Trenté dans Listener. Elles arrivent Chez Neill tout auréolées de gloire, mais également de rumeurs contradictoires quant à leur fonctionnement. Et sur ce dernier point, j'ai déniché de nouvelles informations, des informations que j'ignorais encore à l'époque où j'ai écrit ma critique du Solfège (voir ce mois-ci). Les Offrande ont mûri, comme l'a écrit de façon sibylline JMR, en réponse à mes questions. Je n'avais jamais entendu cette enceinte avant ce qui s'avère être - JMR lui-même l'avoue - une importante révision. Mais, tout comme beaucoup d'entre vous, j'avais lu les opinions aussi diverses que variées qui les qualifiaient d' " émotionnellement prenantes " ou d' "exagérément analytiques". Un consensus semblait s'être établi sur le fait que cette contradiction ne pouvait qu'être due à un problème de rodage, ce dernier prenant un temps absolument considérable à en croire la rumeur.
 

Quoi de neuf?
Les Offrandes ont été lancées en 1994, légèrement révisées en 1995 et de manière plus substantielle en 1998 (le prix, lui, n'a pas changé en six ans !) L'Offrande version 98 est celle que la plupart d'entre vous ont entendu. La dernière révision, qui date d'août 2001, est également substantielle. Peu de gens, aux Etats-Unis du moins, ont pu entendre cette version de l'Offrande, que j'écoute aujourd'hui. M. Reynaud assure que "ces modifications se traduisent par de meilleurs resultats de mesures", ce qui, ajoute-t-il " met du baume à mon esprit Cartésien. En termes de son, les Offrande ont gagné en naturel et en liberté. Le caractère légèrement hi fi relevé sur la première version a totalement disparu ". Ce dernier commentaire sera sans doute le plus parlant pour ceux d'entre vous qui connaissent les anciennes Offrande. En tout cas, il semble évident que JMR a répondu à certaines critiques émanant des Etats-Unis. Le " caractère légèrement hi-fi " mentionné ci-dessus était-il lié à un rodage insuffisant ? Je ne saurais le dire. Tous les possesseurs d'Offrande que je connais m'ont assuré qu'une fois rodées, elles sonnaient merveilleusement.
 

Reynaud et Spendor
Quoi qu'il en soit, la véritable nouvelle est que ces Offrande désormais "mûres " sont de véritables championnes de l'émotion, même avant rodage complet. Je n'ai rien entendu de " hi-fi ", bien que le modèle de test n'ait eu qu'une semaine de rodage, ainsi que me l'a affirmé leur importateur américain, Victor Goldstein, de Fanfare International. A en croire mes oreilles, il est peut-être temps que mes Spendor SP1/2 bien aimées cèdent leur place. Comme j'ai pu le constater en testant l'Audiomat Solfège, quelqu'un a enfin trouvé le moyen de recréer un médium délicieusement tactile, des basses solides et un aigu naturellement séducteur, sans être adouci pour autant. Le tout sans le sens de la retenue qui caractérisait les Spendor. Ces dernières sont peut-être plus linéaires dans le médium mais, en les comparant aux Offrande, j'au du mal désormais à trouver cette qualité aussi nécessaire qu'autrefois. Les Spendor n'ont pas bâti leur réputation, malgré la belle critique de Robert Greene dans TAS, sur leur précision. Leur séduction est question de pur charme. Et même sur ce critère, les Offrande ont à mon sens une longueur d'avance. Si vous les découvrez, comme je l'ai fait, après une paire de monitor Harbeth, elles vous paraîtront peut-être, au premier abord, un peu douces et opaques. C'est le problème inhérent aux comparaisons A/B, qui vous poussent à vous concentrer sur les différences (à l'inverse, après avoir écouté les Offrande pendant un certain temps, revenez directement à vos Harbeth, qui vous paraîtront sans doute d'abord dénuées d'émotions et brusques). Les qualités des Offrande deviennent évidentes après que vous avez vécu avec elle et oublié le son d'autres enceintes. Leur médium est extrêmement tangible, dans la tradition des Spendor. Elles ont tendance à rajouter de l'air autour de la musique, ce qui paraît adoucir les choses tout en mettant en valeur le caractère sensuel et lyrique de la musique. A moins d'être un adorateur maniaque du son pur, elles vous séduiront immédiatement. Sauront-elles vous garder après vous avoir ainsi attiré, c'est une autre question, à laquelle l'amateur de Harbeth que je suis a dû répondre. Si votre rapport à la musique est essentiellement émotionnel, pour ne pas dire passionnel, si la précision d'une enceinte de monitoring vous laisse sur votre faim, surtout en jazz ou en musique de chambre, les Offrande pourraient bien être faites pour vous. Pour certains, le son d'une enceinte de monitoring est incapable de capturer ce qu'ils aiment dans la musique. Ce type de philosophie tend en effet à privilégier le chemin le plus direct jusqu'à l'instrument, oubliant parfois des notions telles que l'aura de la musique. A l'image de quelqu'un qui ferait l'amour avec la lumière allumée, sans beaucoup se soucier de préliminaires… Les Harbeth, à cet égard, peuvent être merveilleusement brutales. Les musiciens les adorent. Ce n'est pas le cas de tout le monde. Puisque j'ai passé beaucoup de temps en compagnie du couple Solfège/Offrande, je me suis demandé jusqu'à quel point ce que j'entendais était dû à l'ampli. J'ai donc également testé l'Offrande avec les Blue Circle AG. Mes conclusions se sont faites sur la base de cet appareil. Les principales différences après passage aux Blue Circle sont un plus grand raffinement et une meilleure transparence, ce qui prouve que les Offrande savent exprimer le caractère de l'amplification qu'on leur associe, sans pour autant perdre leurs qualités propres. Qualités qui se sont vite révélées.
 

LA MUSIQUE
Mark O'Connor, " the american seasons," SONY (SK 89660) : Avec les Blue Circle, l'orchestre est plein et séduisant. Le violon d'O'Connor est parfaitement équilibré, entre beauté et mordant. Les Offrande résistent à la tentation de la sur-définition, alors que mes Harbeth 40 en feraient sans doute un peu trop à cet égard. C'est sans doute la raison pour laquelle la présence de la musique et des interprètes est si poussée. C'est selon moi la première qualité des Offrande. Elles rendent la musique plus jouissive, plus excitante. Les Offrande adorent les Blue Circle, - le Valhalla aussi, malheureusement pour moi. Avec le Solfège, bi-câblé en Blue Circle BC92 à la place du Valhalla) le rendu est moins doux mais robuste, dynamique, clair, et notablement plus aéré.
Rubbra, Symphonie3, Hickox/BBC National Orchestra of Wales CHANDOS 9944 : Avec les AG, on gagne un peu en détails par rapport au Solfège. Les deux amplis offrent une certaine chaleur, moins notable cependant sur les AG. Les cordes graves s'expriment en un long ostinato, ondoyant sous la musique. La chose est particulièrement impressionnante sur le Solfège, dont les tubes 6550C de sortie prennent un plaisir audible à secouer les woofers des Offrande. Avec les AG, c'est l'aspect rythmique des violoncelles et des contrebasses qui est privilégié, tandis que les violons sont plus doux. L'orchestre est tout aussi palpable, mais mieux défini. Les M40 envelopperaient un peu plus le tout, alors que les Offrande le reproduisent d'une façon moins enjôleuse, mais peut-être plus excitante. C'est le genre de musique, d'ailleurs, qui m'ennuyait un peu sur les Harbeths. Les micro-détails sont très réalistes. Biber, Sonatas for string ensemble, Rare Fruits council.
 

ASTREE E8630 :
Sur les Blue Circle, tout est doux, on sent la colophane mais les violons sont également plus beaux qu'avec le Solfège. L'ensemble est moins opulent que dans mon habitude, plus présent, plus immédiat. Les Offrandes sont plus présentes et plus immédiates. Sur le Solfège, tout semble un peu plus dynamique et tendu. L'archet est privilégié à la douceur, encore qu'il n'y ait pas matière à critique à cet égard. Question de goût. Les cuivres en bénéficient en peu. Vigueur et brio, plutôt que raffinement et beauté. Certains adoreront. Wayne Shorter,Schizophrenia BLUE NOTE 32096 : Le brio naturel du Solfège et sa clarté cristalline, couplés avec le sens de l'espace et l'immédiateté de l'Offrande, en font ici la meilleur combinaison. Les fans de jazz adoreront un tel rendu. De la douceur à en revendre, mais le tranchant des flûtes est parfait. Beaucoup d'impact dans l'ensemble. Avec les AG, tout est plus doux et plus tendu, moins riche et moins plein, mais le brio et l'impact sont toujours là. Moins bon rendu de l'espace, mais toujours davantage de grain et d'énergie qu'avec le couple AG/M40. Le combinaison AG/30 donnerait davantage d'énergie encore, mais ne compenserait pas le manque de grain. Schubert Fantaisies , Schiff and Shiokarra ECM 289.464.320 : J'ai mis le Solfège de côté, à ce stade, sentant que les AG permettaient aux Offrande de mieux s'exprimer (à cinq fois le prix, c'est heureux). Avec cette admirable interprétation du pianiste Andras Schiff and son épouse de violoniste, la façon dont les Offrande rapprochent les interprètes de l'auditeur devient évidente. Les Harbeth placent les musiciens un peu en arrière, dans leur salle d'enregistrement. Les Offrande leur donnent un supplément de présence, le piano et les violons sont immédiatement là. Ce n'est pas le même sentiment de campagne française romantique que le Solfège m'a donné la semaine passée, mais il y a toujours beaucoup d'air et de liberté. Les Offrande sont expressives, et je m'en rends compte d'autant plus maintenant que les AG ne le sont pas autant que le Solfège, et qu'elles continuent malgré cela d'offrir ce même caractère à la musique. Les interprètes viennent un peu plus à votre rencontre que sur mes M40, et même que sur les M30, pourtant un peu projetées. Mais ce ne sont pas tant les instruments que l'interprétation qui viennent à vous, si vous voyez ce que je veux dire. Vous n'entendez pas davantage d'instrument, mais vous percevez plus d'immédiateté et de présence. La reproduction est très légèrement opacifiée et mise en avant.

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